Droit - Sciences humaines - Sociologie - Sociologie de la santé
Université Saint-Louis - Bruxelles
Boulevard du Jardin botanique, 43
B-1000 Bruxelles
Belgique
Tél. : +2 02 211 78 49
E-mail : nicolas.marquis@usaintlouis.be
The major goal of this project is to establish a greater understanding of the pervasive and elusive practice of coaching (empowering people so that they produce themselves the changes they need) as a ritual action which is specific to liberal-individualistic societies that support the idea of a hidden potential in each of us.
This project will focus on the ways the coaching logic transforms three specific common social activities (parenting, teaching and mental health care) that have traditionally been characterized by an asymmetry between a person in a lower position and a person in a higher position. The multiplication of coaching devices in these fields however signals a loss of legitimacy of this feature. Through a comparative and empirically-grounded perspective, we will make the coaching ritual, its language game, applications and effects, into salient analysers of how we act nowadays on other peoples’ behaviour and emotions.
La problématique centrale de ce projet consiste à analyser, par le biais d’une approche interdisciplinaire, de quelles manières la montée en puissance des références à l’autonomie transforme les objectifs et les modalités des politiques publiques à l’égard des personnes en situation de handicap.
Dans cette perspective, la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) constitue une voie d’entrée originale. Le projet est par ailleurs configuré par l’identification de deux scènes nationales belges, qui, avec la CDPH, constituent les pièces maîtresses de la recherche : d’une part, l'internement des délinquant·e·s atteint·e·s d’un trouble mental, qui échappent au système pénal en raison de leur irresponsabilité ; d’autre part, l'institution fédérale (« Vierge Noire ») qui octroie des allocations sociales aux personnes en situation de handicap.
Hachez Isabelle, Cartuyvels Yves, Franssen Abraham.
Dans un contexte où l'organisation des études est bouleversée, où les taux d'échecs inquiètent plus qu'avant, où se manifestent des insatisfactions de la part des enseignants et des étudiants sur la relation pédagogique ; et à un moment où la littérature scientifique offre de nouvelles pistes de réflexionet où les riches initiatives pédagogiques se multiplient, ce projet de recherche propose une posture de diagnostic-recherche-action. Il veut approcher la question de l’échec non pas dans l’absolu, mais à partir des transformations de la relation enseignants-étudiants, et du jeu complexe d’attentes et de revendications réciproques qu’elle engage, pour identifier les marges de manuvre dont nous disposons ou que nous pouvons créer pour améliorer cette relation et lutter contre l’échec évitable, l’échec inexpliqué, l’échec répété et l’échec incompris. A travers des enquêtes quantitatives et qualitatives, le projet suivra sur trois ans une cohorte d'étudiants primo-inscrits à l'USL-B et impliquera les membres des personnels académique, scientifique et administratif.
Dejean Karine.
Notre étude vise à contribuer à l'étude des mutations du champ médico-social à partir de l'exemple
de l'autisme, en France et en Belgique. L'autisme, ou plutôt les autismes peuvent être envisagés
comme un laboratoire des changements à l’uvre dans les relations individus en situation de
handicap/institutions/proches. Les troubles du spectre autistique sont à la fois exemplaires de
tendances à la désinstitutionnalisation, de critiques des institutions « à la française », tout en
donnant à voir des indices d'un « besoin d'institution » pour les situations les plus complexes ou
tout du moins d'une « réponse accompagnée ».
Marquis Nicolas.
Voir aussi Centre d'anthropologie, sociologie et psychologie : études et recherches (CASPER), Engage - Research Center for Publicness in Contemporary Communication.